lundi 5 mars 2007

Jour 33 : Moulay Bousselham - La Grande Dune avec Mouja



Aujourd'hui dimanche, dernière journée à Moulay-Bousselham. Promenade avec Mouja vers la Grande Dune et la Merja Zerga. J'ai une pensée pour nos deux chiens de l'autre millénaire Pata et Canelle, et les autres, Daka, Felfel, Pacha, Couit, Cam, Fouk, je leur fredonne en sourdine un petit refrain du vieux Léo, tout doucement pour ne pas réveiller la maison endormie. Tous les mélomanes avertis sont invités à cliquer illico-presto-derechef sur le lien bleu :



Demain, Moulay-Bousselham / Tanger, une bonne trotte en perspective, environ 140km, et mon parrain ce héros m'accompagnera à nouveau pour cette dernière étape marocaine. En prévision de nos efforts, ma marraine nous prépare un bon repas : asperges, radis, salade composée, suivie de caillettes sur lit de jardinière de légumes aux petits pois frais s'il vous plaît, salade de fraises arrosée d'une eau de vie de poire, café et pâtisseries marocaines, on aura de l'énergie à revendre du côté de Barga, Larache et Asilah...















































Les vagues de Moulay-Bousselham sont éternelles... Et belles comme Mouja, qui signifie "Vague" en arabe... Un nom idéal et prédestiné pour une chienne qui vit en liberté au bord du plus bel océan du monde...































En longeant la plage de Moulay-Bousselham, quand on arrive au goulet, il y a toujours un barcassier qui se propose de vous faire traverser vers la rive sud. Cap sur la Grande Dune... Sur le gaillard d'avant, de nuit comme de jour, Mouja veille : clair devant, clair à babord, clair à tribord... Tout est clair mon captain.







Sur la rive sud du goulet, le marabout de Sidi Abdeljlil el Tiarrival de Moulay-Bousselham. Aucune construction autour de lui. Il règne ici, solitaire entre le goulet, la Grande Dune et le bois d'eucalytus, un oeil posé sur l'urbanisation de son voisin d'en-face, sans en être dérangé... El Tiar signifie "celui qui vole" comme les oiseaux de la Merja Zerga, et dans son sommeil ancré non loin de la Grande Dune, Abdeljlil continue de poser son vol sacré dans la lumière des premiers jours de Mars...























Les joncs (oyats) retiennent le sable de la dune et sont encore utilisés pour la confection des nattes traditionnelles...



























Moi c'est du 47, elle c'est du 4,7 fillette, mais malgré sa petite pointure, Mouja, qui va de droite à gauche sans répit, fait 3 km quand je n'en ai fait qu'un...



Le palmier solitaire et sans âge de la Merja Zerga. Il a connu nos pères et les pères de nos pères...



Dans la lumière qui décline, "le ferry-boat" revient nous prendre sur la rive sud pour un petit tour traditionnel sur la Merja-Zerga. Mouja trépigne! Elle adore "le ferry-boat"! De la graine de captain cette chienne!!!



















Plage-avant, Mouja a rejoint son poste de veille sans se faire prier...







































Le soleil a disparu dans l'océan. Le ciel s'est paré de pourpre derrière le marabout de Moulay-Bousselham. Il nous reste à longer la grande plage avec Mouja jusque chez mon parrain ce héros. Dernière nuit dans ma belle petite coupole.. Ce coin du Maroc nous aimante depuis la prime enfance. Je vais avoir le plus grand mal à appareiller demain matin. Demain pourtant, la route nous attend, avec les dernières campagnes marocaines avant d'arriver à Tanger, si tout le monde est bien sage comme il se doit...


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