dimanche 11 février 2007

Jour 11 : CALPE / GUARDAMAR de SEGURA











La journée commence par une mauvaise surprise. Je viens de finir de charger my sweet Ginet quand je m'aperçois que ma roue avant est encore crevée. Il me reste une chambre à air neuve, nous sommes dimanche et je prie pour qu'elle tienne jusqu'à demain lundi.












Sur la route, encore une éolienne pour ma collection... Elles me rappellent toutes le phare de mon enfance : à Rabat, dans notre grand parc, mon grand-père avait fait construire la plus haute éolienne du Maroc, elle pompait l'eau de la nappe phréatique, arrosait le jardin, et nous abreuvait.... Je le répète souvent, la richesse du XXI ème siècle, c'est l'eau (et le vél-eau...)








Ah les jolies fleurs du bord de route. Celles-ci fleurissent la jolie bourgade d'Altea.












A droite de la route, cette brèche dans la montagne est portée sur les cartes marines comme amer remarquable. Je l'ai utilisée au début de ma navigation sur les bananiers de le feue-compagnie Fabre-SGTM sur la ligne Marseille/Casablanca/Las Palmas/Dakar/Abidjan... Après Altea, c'est la démesure touristique avec Benidorm : à gauche de la route, des grues continuent de construire des tours qui vont gratter le ciel...
















La dernière fois que je suis allé à Singapour (en 2000), deux jeunes touristes anglais s'étaient fait prendre pour avoir tagué un mur. Ils ont été condamnés à 1 mois de prison et 30 coups de fouet. Les parents ont demandé l'annulation des coups de fouet, en vain, ceux-ci sont assénés sous contrôle d'un médecin qui peut suspendre la flagellation au besoin, les derniers coups sont simplement différés. De quoi dissuader les artistes... 








A la revue de presse du jour, en prenant un double café (demander "un café americano"), je ne connais pas le livre. Par contre pour le vin, en Espagne, quand vous choisissez Rioja, c'est du bonheur assuré... Dans le petit restaurant où je fais la pause casse-croûte, c'est un bateau qui marque l'heure, un bateau qui prend son temps, et qui a 2 heures de retard...
































Escale imminente à Alicante pour ce porte-boîtes. Traversée express de la ville pour moi et my sweet Ginette...











Après Alicante, je traverse rapidement Santa-Pola : à la sortie une banquise, plutôt une montagne de sel. Je longe des salines, des marais, la route est agréable, la circulation plutôt tranquille à cette saison.




























Quand j'arrive à l'hôtel Meridional de Guardamar de Segura, je suis accueilli par de jolies femmes : Lisa, la réceptionniste, 24 ans, anglaise, arrivée là avec ses parents à l'âge de 8 ans... Et puis d'autres créatures plus tropicales qui m'offrent la grâce de leurs seins lourds, des étoiles sur les toiles du couloir, et un immense bouquet d'arums comme ceux du jardins disparu de mon enfance qui m'attend au bout du voyage à Rabat-Agdal... 
Les chiffres du jour :  11 ème étape - Calpe / Guardamar de Segura - 118,93 km - 19,59 km/h .



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