La route aujourd'hui était un véritable belvédère le long de la mer. Le vent d'hier, pour se faire pardonner sa folie, m'a poussé toute la journée, en douceur... Et l'étape fut bien agréable. Au petit matin, avant de prendre la route, je suis en train de photographier le beau croissant de lune depuis le balcon de ma chambre quand maman m'appelle pour me souhaiter une bonne journée et me dire que la lune est belle à Alès aussi...
Je ne suis pas sorti d'Almeria que je crève. Pneu arrière, je n'en crois pas mes yeux, je pensais mon beau Michelin increvable. Il s'avère que la chambre à air a éclaté : était-elle trop petite, trop gonflée, ou trop chargée? 20 minutes pour réparer et repartir, mains noires, le long de la mer.
Après Almeria, la culture sous serre est très développée, elle bat son plein en hiver et produit de magnifiques légumes, principalement des tomates. Question esthétique, cette mer de plastique est une insulte à la nature...
Chacun sa monture, et ma fidèle sweet Ginet se fait un plaisir de doubler ces cavaliers de la police locale...
Ce berger s'appelle José, ""encantado José, me llamo Thierry"" José me confirme: ""a la tercera redonda"" (au 3ème rond-point), il faut prendre à gauche et passer par-dessus l'autoroute pour garder la nationale...
Bien tenir le guidon de la main gauche, déclencher de l'index droit, et surtout éviter ce genre d'acrobaties... Pour info, mon Panasonic Lumix FZ50 est en permanence pendu à mon cou, toujours à portée de main.
La neige de la Sierra de Gador qui culmine à 2126 m
Adra est un petit port bien sympathique...
Les anglais ont bien raison d'avoir donné le genre féminin aux navires. "Cette bateau" possède une bien belle poupe!
Une petite voiture d'antan qui a peut-être croisé au temps jadis une Simca Aronde beige le long du belvédère sur mer...
Non je ne rêve pas, des bouquetins, cousins des mouflons en bord de route sur les premiers surplombs de la montagne...
Des vendéens s'arrêtent comme moi pour regarder ces cabrettes avant qu'elles ne détalent. On se raconte notre histoire en 5 mn. Je donne l'adresse de mon blog au monsieur à casquette. Ces 4 amis ont pris l'habitude de venir passer 3 mois chaque hiver dans la région à Castel de Ferro et ils ont bien raison.
En quittant Motril, il faut dépasser Salobreña pour trouver l'hôtel du même nom... L'hôtel Salobreña est perché comme un nid d'aigle sur un promontoire rocheux. Il vient clôturer cette belle journée le long du belvédère sur mer... De jolies fleurs m'attendent encore dans ma chambre. Sur la terrasse de l'hôtel, une chaise pour continuer à rêver face à l'horizon...
Accueil souriant dans toutes les réceptions. Loin de l'agitation estivale, on savoure le charme tranquille au coeur de l'hiver. L'hôtel Salobreña n'échappe pas à la règle.
Aujourd'hui, c'était cap au 270, plein Ouest.
Les chiffres du jour : 15 ème étape ALMERIA / SALOBREÑA, 132,20 km / 20,45 km/h
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